NUTRITION

Pour l’instant l’agriculture biologique repose sur une obligation de moyens, et non de résultats, mais c’est un système de production qui se donne les moyens d’obtenir de « bons » résultats en termes de qualités

pourquoi manger bio ?

Les principales différences en faveur des systèmes de culture biologique sont :

Moins de résidus de pesticides dans les aliments,

Des aliments offrant plus de qualités gustatives,

Une tendance à plus de matière sèche dans les produits et donc à un apport nutritionnel plus important par rapport à la matière ingérée,

Une meilleure protection de l’environnement (pas de résidus de pesticides de synthèse, pas de lessivage de fertilisants minéraux, moins d’érosion, respect et adaptation des techniques culturales aux écosystèmes…),

Un meilleur respect et entretien de la biodiversité à tous les niveaux (faune, flore, paysage)

Une meilleure adéquation avec le travail des hommes

Manger bio,
c'est bon pour tout le monde

En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent en exerçant une activité valorisante, bien mieux en tout cas que leurs collègues du conventionnel qui sont pris dans un engrenage de subventions, de quotas et d’endettement tout à fait illogiques (loin de moi l’idée de dévaloriser le travail des autres…).

Cela étant, l’agriculture bio n’est pas la panacée, la vie est dure pour ces paysans-là aussi. Rappelons que la bio n’est pas subventionnée ! Pourtant, non seulement elle ne nécessite pas de dépollution en aval, mais elle crée des emplois : le désherbage manuel, par exemple, ça demande quelques paires de bras, contrairement aux herbicides de synthèse… Plus de main-d’oeuvre, moins de rendements, plus de temps passé, pas de subventions…

Tous ces surcoûts se répercutent sur les prix du produit final. 

Enfin l’agriculture biologique contribue à la sauvegarde des communautés rurales grâce à l’indépendance et la petite taille des exploitations bio, l’agriculture biologique représente une des rares stratégies possibles et viables pour la survie des communautés dans les campagnes.

Manger bio,
c'est bon pour la santé !

Certaines études assurent que manger bio c’est bon pour la santé.

D’un côté des aliments naturels, de l’autre des aliments auxquels on a ajouté, dès leur croissance, des produits de synthèse dont on ne connaît pas encore tous les effets… Même si l'on peut retrouver quelques résidus de pesticides dans les produits bio (dû généralement à la pollution de l’air), le taux sera toujours largement inférieur que dans les produits arrosés d’engrais et d’insecticides chimiques… En l’absence de certitude et de conviction personnelle, le principe de précaution mérite d’être appliqué !

Le logo AB vous garantit des produits sans OGM, sans conservateurs ni additifs de synthèse. Vous êtes sûrs de ne pas consommer à votre insu des substances synthétiques dont on pourrait plus tard démontrer des effets néfastes. De plus en plus d’études médicales démontrent que l’utilisation de pesticides à haute dose dans les exploitations met leur santé et celle de leurs enfants en danger.

Manger bio,
des qualités nutritionnelles évidentes

« Que votre aliment soit votre médicament. »

Hippocrate

La majorité des études comparatives a mis en évidence une teneur en matière sèche supérieure dans les produits biologiques, notamment dans les légumes-feuilles. Les études concernant les teneurs en éléments nutritifs (vitamines, sels minéraux, etc.) concluent soit à des teneurs légèrement supérieures dans les produits biologiques, soit à une équivalence entre les produits biologiques et conventionnels. Mais il faut remarquer que la plupart de ces résultats sont exprimés en pourcentage de la matière sèche.

Or, la teneur en matière sèche étant plus élevée pour les produits biologiques, on peut conclure globalement à une plus grande quantité en éléments nutritifs dans la matière fraîche des produits biologiques, c’est à dire au niveau du consommateur (car c’est le produit frais qui est le plus souvent ingéré -légumes, fruits, et non le produit tel qu’il est séché pour l’analyse).

Les paramètres de détermination des qualités nutritionnelles sont multifactoriels et il est évident qu’interviennent des facteurs autres que le mode de culture (conditions pédoclimatiques, variabilité génétique même à l’intérieur d’une variété, etc.). L’expérimentation scientifique s’affranchit bien entendu de ces facteurs de variation (répétitions, protocoles de prise d’échantillons bien définis,…) ; par contre, il est nécessaire de vérifier si cette précaution est prise dans les études « comparatives » réalisées par la presse ou le milieu associatif.

Manger bio,
c'est bon pour l'environnement

En termes d’impacts sur l’environnement, de nombreuses données scientifiques concordantes ont montré des différences en faveur des systèmes de culture agrobiologiques. Ces différences s’expriment sur les résidus de pesticides, le lessivage des nitrates, l’activité biologique des sols et la biodiversité.

L’ensemble des observations et comparaisons montre que l’agriculture biologique est de nature à contribuer de façon durable à la protection du patrimoine naturel tant au niveau du respect de la qualité des sols (moindres risques d’érosion, meilleure stabilité structurale, teneur en matière organique plus élevée…), de la biodiversité de la faune et de la flore (non-utilisation de pesticides de synthèse, haies réservoirs d’auxiliaires, diversité des cultures et des espèces), qu’au niveau de la qualité des aquifères (très peu ou pas de lessivage ni de ruissellement de fertilisants et pesticides, moins d’érosion…).

Le mode de production de l’agriculture biologique s’appuie en effet sur la mise en valeur des ressources naturelles avec un maintien de l’équilibre et de la vie des sols, ce qui permet également de conserver ou de créer une forte biodiversité de la faune et de la flore dans ces écosystèmes cultivés.

Quand on achète un produit bio, on sait que sa production n’a pas déversé de résidus néfastes dans la nature, ni n’a détruit irrémédiablement d’espèces… Si de plus c’est un produit local et de saison, on sait que son transport et sa culture ont été économes en énergie, ce qui permet de ne pas aggraver l’effet de serre. La bio se soucie de la biodiversité, et lutte contre l’uniformité. Bien souvent, elle utilise des variétés oubliées, choisies pour leurs qualités gustatives ou nutritionnelles. Topinambours, choux-raves, blés anciens, petites pommes d’antan…

MANGER BIO, C'EST BON POUR LE GOÛT !

Les aliments biologiques sont plus savoureux, les fruits et légumes ont eu le temps de pousser dans une terre qui n’a pas été forcée, et les agriculteurs respectent les saisons sans tenter de faire pousser des tomates en hiver…

Les critères de l’agriculture biologique sont respectueux des qualités nutritives des aliments, qui sont le plus proche possible de leur état naturel, le moins raffinés, désodorisés, édulcorés possible. Ils ont souvent un goût plus marqué que les produits frais non bio.